Visage de levage
2 mai 2017
Réduction mammaire
4 mai 2017
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Augmentation des seins

L’hypoplasie du sein, son affaissement ou l’absence de développement de la glande mammaire sont des particularités souvent très présentes sur le plan psychologique dans la vie d’une femme et qui jouent un rôle important dans la confiance en soi.
Une atrophie du sein, c’est à dire la perte de volume et de substance mammaire, liées parfois aux grossesses, aux allaitements ou aux variations de poids, reste l’une des principales indications pour ce type d’intervention.

L’utilisation de prothèses va permettre de rehausser le galbe du sein et peut augmenter le volume de la poitrine. Celles-ci sont également utiles en cas d’asymétrie, de défaut dans le développement ou lié à un vide qui peut apparaitre avec le temps.

L’opération consiste à glisser derrière la glande mammaire et sous le muscle pectoral, une prothèse en silicone ou en polyuréthane. L’implant peut avoir différentes formes (ronde ou en goutte d’eau) et un large éventail de tailles est possible.

Les implants mammaires pour augmentation mammaire

Les implants mammaires les plus couramment utilisés sont constitués d’une coque en silicone qui contient à son tour du gel de silicone cohésif. D’autres implants peuvent être revêtus de polyuréthane.
La forme de la prothèse peut être de deux types: ronde ou anatomique.
Anatomiquement, les seins ont un profil plutôt en goutte, ces prothèses ont un rendu qui sera donc plus naturel.
Le choix se fait lors de la visite en fonction des besoins et du souhait de la patiente ainsi que de la discussion avec le chirurgien.

L’opération peut être effectuée à l’hôpital, sous anesthésie générale ce qui nécessite une admission d’une nuit, ou en hôpital de jour, sous anesthésie locale avec sédation, en ambulatoire.

Après l’intervention, la patiente doit porter un soutien-gorge de retenu pendant environ un mois, le temps de la cicatrisation.

Les incisions

Le choix des coupes est déterminé selon la technique nécessaire et sera expliqué lors de la consultation préopératoire. Il existe trois types de techniques:

– Hemi-péri-areolaire bas (autour de l’aréole et du bas de celle-ci jusque sous la poitrine)
Les cicatrices sont imperceptibles car elles sont sur le bord de l’aréole où il y a naturellement une variation de pigmentation de la peau.

– Dans le sillon sous-mammaire
L’incision est placée dans un pli naturel du corps.

– En axillaire
L’incision se fait sous le bras, au niveau axillaire et reste très discrète.

Une fois l’incision faite, le chirurgien va placer la prothèse dans une poche, pour que celle-ci trouve sa place. Ces poches peuvent être soit derrière la glande mammaire, soit derrière l’aponévrose du muscle grand pectoral ou derrière le muscle lui-même.

Post-opératoire

La prise en charge de la douleur a lieu dès la sortie du bloc opératoire et des antalgiques seront prescrits en fonction de chaque ressenti.
Les activités quotidiennes peuvent être reprises petit à petit au bout de 2 à 3 jours. L’exercice d’un sport pourra reprendre un mois environ après l’opération.
En général, la patiente est revue 5 jours après l’opération pour refaire les pansements, un nouveau contrôle a lieu à 10 jours pour que les points de suture soient enlevés.
Le chirurgien vous revoit à 3 semaines, à un mois post opératoire pour faire un nouveau contrôle, puis à trois mois, six mois et un an.
Après quelques semaines déjà, le gonflement initial commence à se résorber.

Risques et complications possibles

Cette opération n’a aucune incidence en théorie sur la capacité d’allaiter puisque la glande mammaire n’est pas coupée lors de l’intervention.
Il existe par contre un risque de contracture capsulaire qui peut compliquer les choses.
L’organisme peut créer, en effet, une capsule autour des implants de silicone. Sur la base de la réactivité du système immunitaire de chacun, cette capsule peut être plus ou moins épaisse et fibreuse.

Étant donné que chaque processus de cicatrisation subit une certaine rétractation, il est possible qu’un endurcissement de la prothèse survienne ce qui peut entrainer une certaine fixité de cette dernière.
Cette anomalie a une origine multifactorielle et on peut la retrouver avec une fréquence estimée à environ 10%.
Les autres risques sont des risques communs à toutes chirurgies:
Risque d’hématome, d’accumulation de sérosité ou encore risque infectieux.

Résultats

Le résultat est durable, mais dépend beaucoup de l’élasticité des tissus, des habitudes de vie et des capacités de cicatrisation propres à chacune.
Bien que le remplacement des prothèses soit recommandé tous les 10/15 ans environ, la prothèse peut être maintenue en place si elle n’entraine pas de symptômes particuliers.